Monday, December 31, 2007

JOYEUX NOËL ET BONNE ANNÉE !



C’est nouveau, et c’était un exercice imposé par Maman qui m’a laissé faire les amuses-bouches pour Noël. C’était très amusant de faire de jolies petites créations, ça change des gros plats en sauce. J’ai quand même réussi à faire de la queue de bœuf braisée au vin rouge : on a beau faire dans la finesse, on en revient toujours quand même à ce que l’on aime vraiment. Les pommes de terre au caviar, c'est pris de Ms Glaze.

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Rillettes de queue de Bœuf au vin rouge, sur lit de mini pommes sautées


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Soupe de courge Butternut avec Jambon Parme et Crème Fraîche

Sunday, December 16, 2007

Dessert et « Goldorak »


Un dessert que faisait Maman dans ses casseroles rouges, c’est drôle que Tam ait exactement le même souvenir attaché à ces casseroles. Elles servaient aussi à chauffer le lait du matin pour notre chocolat chaud (que l’un de nous trois ne pouvait s’empêcher de renverser le jour où Maman avait mis une nappe propre). Pour la petite histoire, j’ai toujours vu sur le côté de l’une des ces casseroles, une petite marque de brûlé qui me faisait penser à Goldorak avec ses cornes.
Ce dessert bien sûr me rappelle vraiment quand nous étions petits. Et j’en ai fait une TONNE ce weekend, comme ça Alex en aura pour toute la semaine !

Chè Chuô

1 banane
100 g de sucre (1/2 cup)
50 g de perles de tapioca (1/3 cup)
220 ml de lait de coco (1 demi-boite ou 7 fl. oz.)
Une pincée de sel

Couper la banane dans le sens de la longueur en 4 bandes, puis en travers en morceaux de 1 cm de large (125 g de banane).

Peser 50 g de Tapioca, mettre dans un bol d’eau pour les faire tremper le temps que les bananes cuisent.

Mettre la banane dans une casserole, ajouter les 100 g (1/2 cup) de sucre, ajouter assez d'eau pour couvrir les bananes et chauffer au feu minimum. Compter 5 minutes à partir de l’ébullition (maintenir une très faible ébullition). Les bananes seront cuites quand elles sont molles sans devenir de la bouillie.
Lorsque les bananes sont cuites, les retirer de la casserole avec un ecumoir en laissant l’eau de cuisson dans la casserole. Les mettre de côté.

Egoutter le tapioca. Mettre le tapioca égoutté dans l'eau de cuisson et continuer à cuire sans bouillir. Melanger de temps en temps. Ajouter de l’eau quand en melangeant vous sentez que le tapioca au fond commence a coller. Ajouter de l'eau en plusieurs fois comme ca (pour un total d'a peu pres 200 ml ou 1 cup) afin d'obtenir la bonne consistance: une bouillie pas pateuse mais liquide.
Le tapioca est cuit quand il est gonflé et transparent et qu'il ne reste plus de petits points blancs de tapioca. Le temps de cuisson est d'a peu pres 15 minutes.

Ajouter une demi-boite de lait de coco (220 ml ou 7 fl. oz.), bien melanger et continuer à cuire 5 minutes. Remettre les bananes, ajuster la quantité de sucre si nécessaire en goutant et ajouter une pincée de sel.

Servir dans des bols.

Les casseroles rouges

Sunday, December 9, 2007

L’âme de la cuisine


Maman nous a toujours fait deux sortes de soupes de nouilles. Le Mì qui est un bouillon chinois à base de porc servi avec des nouilles jaunes à l’œuf et le Phở qui est la soupe traditionnelle vietnamienne à base de bœuf et servie avec des nouilles de riz de couleur blanche. J’ai des souvenirs différents de l’un et de l’autre. Dans les deux cas c’était un bouillon que Maman aurait fait plutôt un samedi et que nous aurions mangé le dimanche (le bouillon est toujours meilleur le lendemain). Comme toutes les soupes de nouilles ce sont des plats qui sont servis individuellement et apportés à table tout faits et déjà « dressés », Maman aurait toujours préparé les premiers bols puis nous aurait laissé servir le deuxième bol, et c’est quelque chose que j’adore faire : l’assemblage de la soupe avec tous ses petit ingrédients. Rien que d’en parler ça me donne faim.
Dans le cas du Mì :
- découper des tranches de porc bouilli
- mettre des nouilles (jaunes à l’œuf) au fond d’un bol
- placer les tranches de porc sur les nouilles
- verser une louche de bouillon pour bien couvrir
- placer sur le dessus une petite cuillère de choux salé chinois
- verser un filet d’huile de sésame
- garnir de coriandre
- finir avec un bon tour de poivre (Maman poivre toujours beaucoup)

Une version de cette soupe est servie sans porc mais avec du canard laqué, et c’est aussi une soupe traditionnelle dans la famille, que nous ne mangeons qu’au restaurant, car le canard laqué est vraiment un truc de restaurant : je n’ai jamais vu personne le faire à la maison.

Je pense qu’il y a quelque chose de très fort dans la fabrication d’un bouillon, c’est en somme un procédé de base qui n’a pas les lettres de noblesses qu’ont la distillation ou la fermentation. J’ai toujours vu en grandissant une grande casserole remplie d’os qui mijotait dans la cuisine et j’ai toujours vu Maman écumer, écumer et écumer. Lou me disait chez Relish que ses bouillons ont pour lui ce côté un peu spécial et sacré. D’abord, c’est une responsabilité collective, c’est le devoir de chacun des cuisiniers de s’arrêter devant et d’écumer le dessus du bouillon, à n’importe quelle heure de la journée. Mais surtout, dans toute l’agitation d’un restaurant, à l’heure tous les cuisiniers courent à droite et à gauche pour exécuter les commandes, la grande casserole trône toujours au milieu de la cuisine, mijotant calmement et faisait doucement son travail, sans hâte ni agitation, si ce n’est celle des quelques petites bulles qui surgissent à la surface. Ce bouillon, qu’il soit de veau ou de poulet, une fois réduit, deviendra le « demi-glace » servira de base à toutes les sauces. Pour Lou, c’était un peu « l’âme » de sa cuisine et je trouve que c’est une belle manière d’en parler.

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On reconnaît un bon bouillon à sa transparence, que l’on obtient QUE si on l’a fait mijoter sans le faire bouillir


Bouillon chinois
A utiliser pour Chao (Bouillie de riz – Congee) ou pour le Mì
300 g de carottes grossement coupées
150 g de navets
1 kg os de porc (Fresh pork Back Bones)
400 g d’os de poulet

Mettre les os dans une grande casserole. Couvrir d’eau froide. Porter a ébullition.
Une fois l’ébullition obtenue, jeter l’eau, rincer les os deux fois. Cette opération sert à débarrasser les os de leurs impuretés
Remettre les os dans la casserole, puis ajouter les carottes. Couvrir d’eau et ajouter encore en plus un quart du volume, et une cuillère à soupe de gros sel.
Porter à ébullition. Quand l’ébullition est bien forte, écumer, baisser le feu au minimum et couvrir partiellement. Ajouter encore 1 cuillère à soupe de gros sel.
Cuire 3 heures sans bouillir pour ne pas troubler le bouillon. Ajouter de l’eau au fur et à mesure pour que l’eau couvre toujours les os.
Ceci est le bouillon de base pour le Cháo qui est le « congee » ou la bouillie de riz

Variante pour le bouillon de Mì:
Une sèche ou calamar (séché), une moitié suffit
500 g d’épaule de porc sans os
Nouilles chinoises (Mì)
huile de sésame
coriandre
Choux salé

Ajouter une moitié de sèche ou calamar (séché), et un quart de navet. Faire bouillir, écumer puis baisser le feu au minimum et faire mijoter 2 heures.

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Maman aime tellement les sèches de Chinatown qu’elle me demande d’en rapporter dans ma valise quand je rentre en France, ça vous rappelle quelque chose les « balikbayan » ?

Ajouter la viande de porc (épaule de porc sans os) en gros morceaux. Faire bouillir puis baisser le feu au minimum pendant 15 minutes. Ecumer bien entendu.
Retirer la viande et se débarrasser des os en filtrant le bouillon. Faire l’assaisonnement final : Sel, Nuoc Mam et une pincée de Glutamate.

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Le porc avant qu'il ne soit cuit

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Le Porc une fois cuit et découpé

Faire les nouilles : faire bouillir de l’eau et mettre les nouilles dans la casserole. Quand c’est cuit, retirer les nouilles en laissant l’eau de cuisson pour faire une nouvelle fournée.

Enfin, c’est l’assemblage (voir plus haut), c’est le plus marrant avant de déguster !

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L'assemblage, j'adore


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Le Mì, un moment de bonheur en famille

Sunday, December 2, 2007

La vrai soupe du malade n’est pas ce que je pensais

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Mes souvenirs de la « soupe du malade » ont depuis un an ou deux créé des moments exceptionnels de nostalgie, de cuisine, d’échange avec Alex qui a exactement les mêmes souvenirs d’une soupe que faisait sa Mère. Mais ces souvenirs sont loin d’être exacts. Ma mémoire a mélangé deux plats qui n’ont pas grand-chose à voir. Est-ce vraiment important ? Sans doute pas : si mes souvenirs ont fait que j’ai créé un plat que j’aime et que je fais souvent : sûrement pas. Mais l’expérience de me faire remettre les souvenirs en place par Maman a été intéressante, il a fallu qu’elle me montre les plats que je confondais : maintenant je sais quelle est la référence, la tradition, libre à moi de faire complètement différent.

Cette recette est donc la véritable recette de la vraie soupe du malade, qui est en fait une bouillie de riz, aussi appellée « Congee ». C’est une soupe que l’on trouve partout à 2 stations de métro de chez moi. Recette sans doute chinoise à l’origine mais qui fait partie des plats quotidiens pour les vietnamiens et qui utilise une base de bouillon de porc.

Chao « aux 5 parfums »

Pour la bouillie :
150 g de riz (3/4 cup)
500 ml d’eau (2 1/4 cups) plus 1 L d'eau par ajouts

Pour la garniture:
1 foie de porc
1 rognon de porc
6 boulettes de poisson
200 g de porc haché pour faire des boules (avec sel, poivre et farine)
Crevettes (pelées et nettoyées)
1/2 teaspoon de farine
Glutamate de sodium
Coriandre
Ciboule
Gingembre
Huile de sésame


Chauffer le riz et les 500ml d'eau à feu moyen. Quand ca bout (5-6 minutes) couvrir et baisser le feu. Continuer à cuire 50 minutes en ajoutant de l’eau (5-6 cups ou 1 L en plusieurs fois). Au bout de 50 minutes, ajouter 3 cups de bouillon. Continuer à cuire 30 minutes jusqu’à obtenir la bonne consistance de bouillie.


Mettre dans une casserole la quantité de bouillie pour servir (une fournée) et chauffer à feu doux. Ajouter 2 louches de bouillon, assaisonner avec 1 pincée de Glutamate et une cuillère à soupe de Nuoc Mam.

Pendant ce temps, laver la viande à l’eau et couper en fines tranches. Couper les boules de poisson en deux. Mélanger le porc haché et la farine, saler et poivrer et ajouter 1 pincée de Glutamate, former des petites boulettes de viande assez grandes pour faire une bouchée.
Couper la ciboule et la coriandre en petits morceaux et couper le gingembre en petits filaments

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Les differentes sortes de viandes pretes a etre cuites

Dans la casserole où la fournée de bouillie chauffe, ajouter la quantité de viande pour servir (une fournée) de crevettes, boulettes de poisson, foie, rognon et boulettes de porc.
Faire chauffer jusqu’à ce que la viande cuise (5 minutes environ) et servir. Garnir de gingembre, ciboule et coriandre.



Il est frais mon poisson



Les poisons de Chinatown, bien choisis, ont ceci d’exceptionnel qu’ils sont extrêmement frais puisque certains sont vivants dans des aquariums. Je ne sais pas d’où ils viennent, s’ils sont bourrés de produits chimiques ou non, en tout cas, je sais qu’ils sont frais et que lorsque je les consomme, ils sont morts depuis quelques heures ou à peine plus.
Cette fraicheur fait vraiment une différence. La recette très simple de Maman qui est expliquée ici est basée sur le goût basique d’un poisson cuit à l’eau. Nous avons choisi un tilapia qui était vivant quatre heures avant que nous l’ayons mis dans la casserole et il a donné un si bon goût au bouillon de cuisson que l’assaisonnement a été vraiment minimal.

Ca Canh Mang - Tilapia

1 tilapia entier de 1 kg (ou autre poisson qui tient bien la cuisson à l’eau sans se défaire)
3 tomates coupées en 8
1 gros onion coupé en gros morceaux

Rincer et placer le poisson dans le fond d’une casserole
Ajouter les onions autour et les tomates.

Couvrir à peine d’eau et cuire à feu fort
Au bout de 10 minutes. Retourner délicatement le poisson. Continuer à cuire sur feu fort 10 minutes. Baisser le feu si le poisson se défait trop.

Ajouter l’assaisonnement (ajuster en goûtant):
2 pincées de Glutamate de Sodium
5 teaspoon de Nuoc Mam

Arrêter le feu. Servir avec du riz

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Le tilapia bien vivant
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on ajoute les oignons
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on ajoute les tomates
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et on laisse cuire dans l'eau
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a manger avec du Nuoc Mam bien sur



Crabe de Robinson



C’est la première recette que Maman ma montrée lors de sa visite. J’ai vu Papa et Maman manger cela des millions de fois. Mais ce n’est que lorsque je suis allé au Vietnam que j’ai pu comprendre le vrai plaisir de manger du Cua Rang Mui : sur la plage de Hoi An, lorsqu’une petite marchande a frit un crabe vivant devant moi avec du sel et du poivre et que je l’ai mangé tout entier avec les mains. C’est tellement bon et tellement simple que ça donne envie de vivre sur une île déserte et de ne manger que ça. Je ne sais pas si vous avez déjà pensé à ce que vous mangeriez si vous étiez sur une île déserte, je pense que ce que je ferais en premier c’est d’essayer de fermenter du jus de noix de coco et ensuite j’essaierai d’attraper des crabes. La recette de Maman ici est un peu plus élaborée, car elle sépare le corail du crabe pour en faire une sauce à part, ce qui est une excellente idée.

Cua Rang Mui

6 petits crabes bleus bien vivants
3 cuillères à soupe d’huile ordinaire
4 Gousses d’ail émincées

Rincer les crabes. Mettre l’ail dans une grande casserole, ajouter l’huile et chauffer à feu doux jusqu‘à ce que l’ail sente bon sans coloration.

Retirer l’ail de la casserole mais y laisser l’huile.

Couper les crabes en deux et ouvrir leur carapace pour récupérer le corail. Faire en sorte que le corail n’ait pas de morceaux solides, retirer ces morceaux s’il le faut. Mélanger le corail avec l’ail et réserver.

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Il etait vivant juste avant que je ne le coupe

Mettre les crabes sans leur corail dans l’huile sur une couche (Il faudra faire deux fournées s’il y a trop de crabe pour la casserole)

Mettre la casserole avec les crabes et l’huile sur le feu et cuire à feu moyen en couvrant partiellement. Les crabes doivent devenir rouges. Mélanger de temps en temps en secouant la casserole. Retourner les crabes avec une pince pour que chaque face soit bien grillée. Cette cuisson dure environ 25 minutes.

Retirer les crabes de la casserole une fois cuits. Verser le mélange corail et ail dans la casserole, chauffer à feu moyen et ajouter une cuillère à soupe d’huile. Ce mélange cuit aura une consistance de crème homogène. Ajuster avec du sel et du poivre.

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La sauce avant

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La sauce apres

Remettre les crabes dans la casserole. Ajouter une demi-louche d’eau pour faire que la sauce puisse couvrir tous les crabes et mettre à feu fort. Mélanger pour bien couvrir tous les crabes et goutter une dernière fois.

Déguster avec les doigts en mangeant toute la chair et en suçant la carapace pleine de sauce, le tout servit avec du riz. On peut aussi mettre du riz dans le fond de la casserole pour le colorer et lui donner un bon goût de sauce de crabe et le servir à côté des crabes.

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Bein se laver les mains avant Et apres manger!



Steak de jupe


J'ai deja dit que je n'etait pas fan de magazine de cuisine. Pourtant, j'ai bien chope cette recette pas mal du tout dans un magazine, donc il ne faut pas trop m'ecouter. Le morceau de boeuf "Skirt steak" est bon comme ca donc pas besoin de vraiment le preparer de maniere speciale. En revanche, les haricots verts avec une sauce pesto ca c'est une bonne idee. Tellement bonne que ca m'a servi pour les recettes de Thanksgiving.

"Skirt steak" aux haricots verts, mais et pesto, pour 4

1,2 kg de skirt steak ( je vous promets que je vous trouverai les correspondances de morceaux entre anglais et Francais)
sel et poivre
Huile d'olive
1 epi de mais
300 g de haricots verts, equeutes
sauce pesto

Secher les steaks et les saler et les poivrer. Cuire l'epi de mais dans de l'eau chaude pendant 10 minutes puis retirer le mais de l'epi.
Cuire les steaks dans de l'huile d'olive environ 5 minutes. Transferer le steak une fois cuit sur une assiette et le laisser reposer 5 minutes avant de le trancher, il va continuer a cuire.
Pendant ce temps-la, cuire les haricots dans de l'eau bouillante puis les plonger dans de l'eau glacee pour arreter la cuisson et fixer la chlorophylle.
Rechauffer les haricots avec la sauce pesto et le mais dans une poele, trancher le steak et dresser.

Bon j'ai la flemme de traduire la recette de Pesto de Elise.com donc je l'ai juste copiee la.
  • 2 cups fresh basil leaves, packed
  • 1/2 cup freshly grated Parmesan-Reggiano or Romano cheese
  • 1/2 cup extra virgin olive oil
  • 1/3 cup pine nuts or walnuts
  • 3 medium sized garlic cloves, minced
  • Salt and freshly ground black pepper to taste

1 Combine the basil in with the pine nuts, pulse a few times in a food processor. (If you are using walnuts instead of pine nuts and they are not already chopped, pulse them a few times first, before adding the basil.) Add the garlic, pulse a few times more.

2 Slowly add the olive oil in a constant stream while the food processor is on. Stop to scrape down the sides of the food processor with a rubber spatula. Add the grated cheese and pulse again until blended. Add a pinch of salt and freshly ground black pepper to taste.

Makes 1 cup.




P'tit dej' contre p'tit dej'



Je n'avais jamais vraiment essaye de faire des French Toasts, mais comme j'avais du pain et des oeufs qui restaient, c'etait l'occasion. C'est drole que le pain perdu soit devenu un veritable plat de petit dej' ici. En tout cas ma premiere image de French Toast c'est celle de Kramer contre Kramer, qui a accompagne mes premieres images de New York avec Manhattan de Woody Allen aussi. Je pense que c'est bon quand on cuit a la poele le toast pour bien le carameliser et lui donner une belle couleur, mais le finir apres au four afin de bien cuire l'oeuf et faire gonfler le toast aussi.
Ne pas oublier les fruits et le sirop d'erable (j'ai mis du miel c'est bon aussi)